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Des guérisons du most cancers vraiment spectaculaires

Des guérisons du most cancers vraiment spectaculaires

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C’est du jamais-vu dans l’histoire de la recherche sur le most cancers : un essai clinique montre qu’un médicament d’immunothérapie a provoqué une rémission complète chez la totalité des personnes atteintes d’un cancer du rectum qui participaient à l’étude.

L’efficacité du traitement du cancer rectal non métastatique s’améliore depuis plusieurs années et de furthermore en additionally de personnes survivent à la maladie. La stratégie couramment adoptée est d’utiliser un traitement néoadjuvant (qui précède le traitement principal) avec une polychimiothérapie et la radiothérapie pour réduire la taille de la tumeur avant l’ablation du rectum (proctectomie).  

Cette approche entraîne une réponse complète chez plusieurs patients, mais peut néanmoins entraîner des séquelles importantes à extensive terme, notamment une neuropathie, une infertilité, un dysfonctionnement sexuel et une incontinence fécale qui peut nécessiter une colostomie de dérivation (ouverture dans le côlon vers l’extérieur du corps à travers la paroi abdominale) permanente. 

Surveillance energetic

Chez les patients qui répondent très bien à ce traitement, l’éradication de la tumeur permet souvent d’éviter l’ablation du rectum et les troubles qui s’ensuivent.  

On adopte alors une approche de « surveillance active », c’est-à-dire qu’on match attentivement l’évolution du most cancers à l’aide de checks et d’examens réguliers et la chirurgie est réalisée seulement si on notice une development de la tumeur. 

Cette approche de surveillance n’est cependant pas probable pour 5 à 10 % des people atteints d’adénocarcinomes rectaux qui répondent beaucoup moins bien à la chimiothérapie en raison de la présence de mutations qui interfèrent avec la réparation des erreurs qui se glissent dans l’ADN lors de la division cellulaire (mismatch restore [MMR]-deficient). 

Cependant, les études réalisées sur d’autres forms de cancers montrent que ce form de tumeur MMR-déficient répond très bien à l’immunothérapie, probablement parce que cette incapacité de réparer les erreurs dans l’ADN crée un nombre très élevé de mutations qui vont previous plusieurs nouvelles protéines pouvant activer le système immunitaire.  

Réponse clinique renversante

Pour déterminer si l’immunothérapie pouvait s’avérer utile pour le traitement des cancers rectaux1, une équipe de chercheurs du Memorial Sloan Kettering Most cancers Center (New York) a administré un anticorps monoclonal anti-PD-1 (dostarlimab) toutes les trois semaines pendant six mois à des sufferers atteints d’un adénocarcinome rectal MMR-déficient, de stades 2 et 3.  

De façon tout à fait extraordinaire, les 14 premières personnes qui ont commencé le traitement et qui ont eu au moins six mois de suivi ont obtenu une réponse clinique complète, sans aucun signe de tumeur à l’imagerie par résonance magnétique, à l’imagerie médicale par tomographie par émission de positons, à la visualisation endoscopique, au toucher rectal ou à la biopsie.  

À ce jour, soit un peu as well as de 2 ans après le début de l’étude, aucun client n’a eu besoin de chimioradiothérapie ou de chirurgie, et aucun cas de development ou de récidive n’a été noté au cours du suivi. Une rémission complète, donc, et ce, sans qu’aucun événement indésirable grave n’ait été observé. 

Bien que le nombre de people traités soit encore petit et qu’on ne connaisse pas encore les taux de rémission à additionally prolonged terme, ces résultats n’en demeurent pas moins vraiment très impressionnants : il n’y a pas, à notre connaissance, d’autres exemples d’essais cliniques de médicaments anticancéreux qui ont rapporté une réponse clinique aussi favourable sur la totalité des patients traités. 

Il s’agit donc véritablement d’une révolution dans le traitement de ce cancer. La science vient de gagner une autre bataille, en pleine guerre au most cancers.

♦ (1) Cercek A et coll. PD-1 blockade in mismatch repair–deficient, regionally innovative rectal most cancers. N. Engl. J Med., publié le 5 juin 2022.

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