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Le suicide assisté pour l’un des propriétaires du mythique Studio 54

Le suicide assisté pour l’un des propriétaires du mythique Studio 54

Mark Fleischman, l’un des propriétaires du mythique Studio 54, la boite de nuit qui faisait courir le gratin new-yorkais dans les années 1970-1980, est décédé par suicide assisté, en Suisse. Il avait 82 ans. 

Selon le «New York Post», Fleischman était incapable de marcher et son élocution était altérée après qu’il soit tombé malade en 2016. Les médecins ne sont jamais parvenus à diagnostiquer son état precise.

«Je ne peux pas marcher, mon discours est foutu et je ne peux rien faire pour moi-même. Ma femme m’aide à me mettre au lit et je ne peux ni m’habiller ni mettre mes chaussures. Je prends une sortie douce. C’est la resolution la plus straightforward pour moi», avait-il déclaré au «Post» le mois dernier.

Warhol, Minelli… Trudeau

Le Studio 54 a accueilli des vedettes comme Andy Warhol, Calvin Klein, Halston, Liza Minelli et Cher. Même l’épouse du premier ministre Pierre Elliott Trudeau, Margaret Trudeau, mère de l’actuel premier ministre Justin Trudeau, y a fait des apparitions qui ont été remarquées jusqu’à… Ottawa.

Les premiers propriétaires, Steve Rubell et Ian Schrager, avaient vendu la boite de nuit à Fleischman en 1980, trois ans après l’avoir fondée, à la suite d’une condamnation pour évasion fiscale. Fleischman s’était départi des lieux quatre ans as well as tard, et en 1986, le Studio 54 fermait ses portes pour de bon, devenant une légende qui lui a même valu un film hollywoodien, «54», en 1998, avec Neve Campbell, Salma Hayek, Mike Myers, Ryan Phillippe et Sela Ward.

Un fêtard invétéré

Fleischman n’a jamais caché avoir beaucoup fait la fête dans sa vie, ce qui l’a peut-être rattrapé à la fin de ses jours.

«J’aimais être défoncé. Alors je me droguais et je buvais. Peut-être que cet [état de santé] est dû au fait que j’ai beaucoup bu et pris de la drogue», avait-il laissé entendre au «Post».

Après avoir souffert des années durant, Fleischman a décidé de se rendre en Suisse, où on lui a administré une dose mortelle de barbituriques.

«Plus j’y pense, additionally je veux le faire. Je prends un vol direct pour Zurich depuis LA. Il n’y aura pas de dernière fête», avait dit Fleischman au quotidien de la Grosse Pomme.

Ce choix du suicide assisté n’est pas dénué de sens pour Fleischman, qui a œuvré au sein de l’organisation à but non lucratif Dignitas, mise sur pied en 1998 pour aider les gens à se suicider lorsque leur santé est défaillante. Les membres de Dignitas ont examiné son file médical et ont eu des discussions avec lui.

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